Panneaux solaires et impôts : que devez-vous déclarer ?
Panneaux solaires et impôts : ce duo de mots vous donne-t-il des sueurs froides au moment de déclarer vos revenus ? Comme beaucoup de foyers, vous avez investi dans l’énergie solaire pour faire des économies et non pas pour vous embrouiller avec le fisc !
Alors, faut-il tout déclarer ? Êtes-vous imposé si vous vendez de l’électricité ? Existe-t-il des exonérations ou des réductions fiscales ? Dans ce guide, nous répondons à toutes vos questions pour que la fiscalité de votre installation solaire n’ait plus aucun secret pour vous.
Installation de panneaux solaires : quels impôts s’appliquent ?
Les panneaux solaires sont une excellente façon de réduire vos factures, mais qu’en est-il des impôts ? Tout dépend de la puissance de votre installation.
En dessous de 3 kWc, vous pouvez bénéficier d’une exonération totale. Au-delà, les revenus de revente sont imposables, avec des règles précises à connaître. Faisons ensemble le point, étape par étape.
Panneaux solaires et impôts : moins de 3 kWc
Bonne nouvelle ! Si votre installation solaire a une puissance inférieure ou égale à 3 kWc, vous êtes exonéré d’impôt sur le revenu, de CSG, de CRDS et de prélèvements sociaux, à condition de respecter trois critères :
L’installation est raccordée au réseau public (2 points maximum)
Elle n’est pas utilisée dans un cadre professionnel
Vous êtes un particulier (pas une entreprise, ni une copropriété)
En clair : si vous avez installé un kit solaire en autoconsommation pour votre maison, vous n’avez rien à craindre côté fiscalité. Mais attention, cela ne vous dispense pas de déclarer vos revenus.
Panneaux solaires et impôts : plus de 3 kWc
Si votre installation dépasse 3 kWc, vos revenus issus de la revente d’électricité sont imposables. Ils entrent dans la catégorie des BIC - Bénéfices Industriels et Commerciaux.
Deux régimes existent :
Micro-BIC (jusqu’à 70 000 €) : vous bénéficiez d’un abattement de 71 % + 305 € minimum.
Régime réel : vous déduisez vos charges réelles, mais la gestion est plus complexe.
Bon à savoir : Un kit solaire avec batterie de plus grande capacité peut donc engendrer des obligations fiscales, mais aussi des opportunités d’optimisation à ne pas négliger. |
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Faut-il déclarer les revenus de vos panneaux solaires aux impôts ?
Même si votre installation est exonérée d’impôt, vous devez malgré tout déclarer les revenus tirés de la revente d’électricité. Cette étape est obligatoire, mais pas forcément compliquée.
En 2025, l’administration fiscale attend certaines informations bien précises selon votre situation. Voici comment faire les choses dans les règles.
Vous devez déclarer vos revenus issus de la vente d’électricité
Que vous soyez en autoconsommation avec revente de surplus ou en vente totale, les revenus générés doivent apparaître dans votre déclaration.
Si votre installation est exonérée d’impôt (≤ 3 kWc), il suffit de remplir la case « revenus nets exonérés » dans le formulaire 2042 C Pro, rubrique “revenus commerciaux et industriels non professionnels”.
Cela permet de rester en conformité tout en profitant des avantages fiscaux. Une installation comme le kit solaire EcoFlow STREAM, conçu pour l’autoconsommation intelligente, entre parfaitement dans ce cadre.
Vous devez utiliser les bons formulaires selon votre régime fiscal
Selon votre situation, vous devrez utiliser :
Le formulaire 2042 C Pro (revenus BIC non professionnels)
Le formulaire 2031-SD si vous êtes en régime réel (revenus professionnels)
Dans le régime micro-BIC, la déclaration reste simple : vous indiquez le montant brut perçu, puis l’abattement est automatique.
Si vous avez opté pour une solution plus puissante comme l’EcoFlow STREAM avec batterie, vous pourriez être concerné par le régime réel, plus complexe, mais potentiellement avantageux.
Bon à savoir : Bonne nouvelle : la prime à l’autoconsommation que vous recevez lors de l’installation n’est pas considérée comme un revenu imposable. Elle n’a donc pas à figurer sur votre déclaration. Vous bénéficiez ainsi d’un vrai coup de pouce financier, sans incidence fiscale. |
Existe-t-il des avantages fiscaux ou réductions d’impôt pour les panneaux solaires ?
Vous espérez une réduction d’impôt en installant des panneaux solaires ? En 2025, il n’existe plus de crédit d’impôt pour les installations photovoltaïques. Mais rassurez-vous : d’autres dispositifs fiscaux peuvent vous faire économiser, notamment sur la TVA.
Le crédit d’impôt pour les panneaux solaires n’existe plus
Depuis 2014, les panneaux photovoltaïques ne sont plus éligibles au crédit d’impôt. Ce dernier a été remplacé par MaPrimeRénov’, mais uniquement pour les installations solaires thermiques.
Cela dit, même sans crédit d’impôt, vos panneaux solaires peuvent être rentabilisés de bien d’autres manières. Notamment, en contrôlant intelligemment votre consommation.
Pour cela, le système de gestion intuitif EcoFlow OASIS vous permet de suivre vos performances et vos économies en temps réel. Votre meilleur allié au quotidien !
La TVA réduite à 10 % s’applique dans certains cas
Bonne nouvelle : si votre logement a plus de 2 ans et que vous installez un système solaire ≤ 3 kWc, vous pouvez bénéficier d’un taux de TVA réduit à 10 % (au lieu de 20 %). Cela s’applique à l’achat, à la pose et à la mise en service des équipements.
Ce taux avantageux peut faire une vraie différence sur la facture finale, notamment si vous installez un kit solaire avec batterie pour gagner en autonomie.
Bon à savoir : À compter du 1er octobre 2025, le taux de TVA réduit passera à 5,5 % pour toutes les installations solaires ≤ 9 kWc. |
Bien optimiser son installation solaire permet de maximiser ses économies
Même sans crédit d’impôt, un panneau solaire reste très rentable. Grâce à l’autoconsommation, à la prime dédiée, à la TVA réduite et à l’exonération d’impôt sous 3 kWc, vous pouvez alléger durablement vos factures.
Pour optimiser au mieux votre investissement, pensez à simuler votre consommation et choisissez une solution adaptée à vos besoins, comme un kit solaire en autoconsommation évolutif et performant.
FAQ
Faut-il déclarer un panneau solaire même sans revente d’électricité ?
Oui, même si vous n’envisagez aucune revente d’électricité, l’installation de panneaux solaires peut nécessiter une déclaration à l’administration fiscale.
Cela ne concerne pas forcément vos revenus, mais peut avoir un impact sur la taxe foncière ou être intégré dans le calcul de certains avantages fiscaux comme l’exonération temporaire ou les aides locales.
De plus, déclarer votre installation peut s’avérer utile pour prouver la conformité en cas de contrôle ou lors de la revente du bien.
Enfin, cela permet aux services fiscaux de justifier certaines exonérations ou taux de TVA réduits. Bref, même sans revenu direct, mieux vaut signaler votre installation dans un souci de transparence.
L’installation de panneaux solaires peut-elle influencer la taxe foncière ?
Cela dépend de votre situation. Si vos panneaux sont installés au sol ou sur une structure indépendante de votre habitation, ils peuvent être considérés comme une nouvelle construction.
Résultat : une potentielle réévaluation de votre bien immobilier par l’administration fiscale.
En revanche, si les panneaux sont simplement posés sur la toiture de votre maison, sans modification majeure, ils n’entraînent généralement aucune incidence sur la base de calcul de votre taxe foncière.
Certaines collectivités offrent même des exonérations temporaires de taxe foncière pour les constructions intégrant des équipements d’énergie renouvelable. Il est donc judicieux de se renseigner auprès de votre centre des impôts local pour connaître les spécificités applicables à votre situation.
Peut-on bénéficier d’une exonération d’impôt si l’on produit uniquement pour sa consommation personnelle ?
Oui, l’autoconsommation sans revente vous place dans un cadre fiscal simplifié, souvent avantageux. Si vous ne vendez pas l’électricité produite, vous ne générez pas de revenus imposables. Vous n’avez donc rien à déclarer au titre de l’impôt sur le revenu.
Cependant, cette exonération ne dispense pas de respecter les obligations déclaratives en matière de travaux (exemple : autorisations d’urbanisme) ni de s’informer sur les aides fiscales associées (TVA réduite, prime à l’autoconsommation).
L’installation doit également respecter certains critères techniques et de puissance. En résumé, tant que vous consommez uniquement ce que vous produisez, vous êtes fiscalement serein, mais administrativement vigilant.