- Analyse de la consommation d’un radiateur électrique
- Les 3 principales raisons des factures d'électricité élevées en France en hiver
- Mesures pratiques d'économie d'énergie pour la maison : De la "réduction de la consommation" à "l'utilisation des politiques publiques"
- Comprendre le prix de l'électricité en France : La clé pour passer de la facturation passive à la gestion active
- Tendances futures des prix de l'électricité
- Conclusion
- Foire aux questions
Consommation de radiateur électrique en hiver : Comprendre la hausse des coûts en France et adopter les bons gestes pour faire des économies
- Analyse de la consommation d’un radiateur électrique
- Les 3 principales raisons des factures d'électricité élevées en France en hiver
- Mesures pratiques d'économie d'énergie pour la maison : De la "réduction de la consommation" à "l'utilisation des politiques publiques"
- Comprendre le prix de l'électricité en France : La clé pour passer de la facturation passive à la gestion active
- Tendances futures des prix de l'électricité
- Conclusion
- Foire aux questions
Le chauffage en hiver est une nécessité pour les foyers français, mais avec une période d'utilisation qui s'étend sur 4 à 5 mois, la consommation des radiateurs électriques devient souvent le principal facteur de l'envolée des factures d'électricité. Selon les données de l'Agence de la transition écologique (ADEME), le chauffage représente 60 % de la consommation totale d'électricité des ménages français. Pour maîtriser sa facture d'électricité en hiver, l'essentiel est de calculer avec précision la consommation énergétique des radiateurs et, en s'appuyant sur les mécanismes de tarification de l'électricité et les politiques de subventions en France, d'élaborer une stratégie à deux volets : "réduire la consommation + faire des économies". Cet article vous aidera à faire face facilement aux factures d'électricité élevées en France en hiver en quatre étapes : "Analyse de la consommation -> Calcul des coûts -> Astuces pour économiser l'énergie -> Utilisation des politiques publiques".
Analyse de la consommation d’un radiateur électrique
Comparaison des principaux types de radiateurs électriques
Les radiateurs électriques sont des appareils de chauffage à haute puissance couramment utilisés en hiver, leur puissance se situant généralement entre 1000 W et 2500 W. Plus la puissance est élevée, plus la vitesse de chauffage est rapide, mais la consommation d'énergie augmente en conséquence. Les trois principaux types de radiateurs actuellement sur le marché présentent des différences notables en termes de confort, d'efficacité énergétique et de scénarios d'application.
Caractéristiques | Radiateur à convection | Radiateur rayonnant | Radiateur à inertie |
Principe de chauffage | Chauffage de l'air, circulation par convection | Émet des rayons infrarouges, chauffe directement les objets | Utilise l'électricité des heures creuses pour accumuler la chaleur et la restituer en continu |
Puissance | 1000-1500W | 1500-2000W | 2000-2500W |
Vitesse de montée en température | Lent | Très rapide | Très lent |
Confort | Chaleur homogène, peut assécher l'air | Chaleur directionnelle, froid en dehors de la zone d'exposition | Excellent, stable et doux |
Bruit de fonctionnement | Silencieux (mais léger bruit de circulation d'air) | Très silencieux | Totalement silencieux |
Coût d'achat | Faible à moyen | Moyen | Élevé |
Coût de fonctionnement | Moyen | Moyen | Faible (grâce à l'utilisation des heures creuses) |
Meilleurs scénarios d'utilisation | Petites pièces à chauffer pendant une longue période | Chauffage rapide d'une zone, salle de bain | Chauffage principal pour toute la maison, grands logements |
Conclusion clé : Pour une utilisation à long terme (comme le chauffage de toute la maison), il est préférable de choisir un radiateur à inertie. Bien que sa puissance soit élevée, il peut accumuler de la chaleur pendant les heures creuses à tarif réduit la nuit, ce qui rend son coût de fonctionnement 30 % inférieur à celui d'un radiateur à convection.
Calcul de la consommation réelle et du coût de l'électricité
La consommation réelle d'un radiateur électrique dépend de plusieurs facteurs, dont les deux plus importants sont la puissance de l'appareil et le nombre d'heures d'utilisation quotidienne.
La formule de calcul la plus simple est :
Consommation (kWh) = Puissance (kW) × Durée d'utilisation (heures)
Prenons l'exemple d'un radiateur d'une puissance nominale de 2000 W et calculons le coût mensuel de l'électricité en fonction de différentes intensités d'utilisation quotidienne :
Scénario d'utilisation | Durée d'utilisation par jour | Calcul de la consommation quotidienne | Consommation quotidienne | Consommation mensuelle (30 jours) | Estimation de la facture mensuelle (au prix de 0,20€/kWh) |
Utilisation intensive | 8 heures | 2 kW × 8 h | 16 kWh | 480 kWh | 96 € |
Utilisation modérée | 4 heures | 2 kW × 4 h | 8 kWh | 240 kWh | 48 € |
Utilisation faible | 2 heures | 2 kW × 2 h | 4 kWh | 120 kWh | 24 € |
Conclusion : Un seul radiateur de 2000 W consomme en moyenne environ 10 kWh par jour, soit une facture mensuelle moyenne de 60 €. Sur une période hivernale de 4 mois, cela représente un coût de 240 €. Si le foyer possède plusieurs appareils, la facture totale sera très élevée.
Les 3 principales raisons des factures d'électricité élevées en France en hiver
Alors, pourquoi les factures d'électricité en France sont-elles si élevées en hiver ? La raison n'est pas seulement due à la "forte consommation", mais à une combinaison de trois facteurs : les habitudes des utilisateurs, les mécanismes du marché et les ajustements politiques.
1. Côté utilisateur : Mauvaise isolation des bâtiments + Besoin essentiel de chauffage
Taux élevé de bâtiments anciens : Plus de 60 % des logements français ont été construits avant 1970 et souffrent généralement d'une mauvaise isolation des fenêtres et des portes, ainsi que de murs sans isolation thermique. La perte de chaleur intérieure est 2 à 3 fois plus rapide que dans les logements neufs à faible consommation d'énergie, obligeant les radiateurs à fonctionner en continu à haute puissance pour maintenir une température ambiante agréable de 19-20°C.
Longue période de chauffage : La température moyenne en France en hiver est de 0 à 7°C, et la saison de chauffage s'étend de fin octobre à mars de l'année suivante (environ 5 mois). Dans certaines régions du nord (comme Lille ou Strasbourg), elle peut même durer jusqu'en avril. Le temps de consommation électrique nécessaire est bien supérieur à celui des pays d'Europe du Sud.
2. Côté marché : Dépendance au nucléaire + Coûts marginaux élevés
Fluctuations de l'efficacité nucléaire : Plus de 70 % de l'électricité française provient de l'énergie nucléaire, mais les températures hivernales basses (inférieures à 0°C) peuvent réduire l'efficacité des systèmes de refroidissement des centrales, entraînant une baisse de puissance de 10 à 15 %. Pour combler le déficit, il faut activer des centrales à gaz, dont le coût est beaucoup plus élevé (le coût marginal est 2 à 3 fois supérieur à celui du nucléaire), ce qui se répercute sur le prix final de l'électricité.
Connexion au marché européen : Le prix de l'électricité en France est lié au marché européen de gros de l'énergie. La forte augmentation de la demande en électricité dans toute l'Europe en hiver (par exemple, pour le chauffage en Allemagne et en Italie) fait monter le prix de gros de l'électricité, ce qui entraîne indirectement une hausse du prix de l'électricité en France.
3. Côté politique : Part élevée de taxes + Fin des subventions
Plus de 30 % de taxes : Les factures d'électricité en France incluent la CSPE (contribution au service public de l'électricité), la CTA (contribution tarifaire d'acheminement), la TVA (taxe sur la valeur ajoutée de 20 %), etc., qui représentent au total 30 à 35 % de la facture. À titre d'exemple, sur une facture de 100 €, les taxes s'élèvent à 30-35 €.
Sortie du "bouclier tarifaire" : Le "bouclier tarifaire" lancé en 2021 limitait l'augmentation des prix de l'électricité (à un maximum de 4 %). Cependant, ce bouclier est progressivement retiré depuis 2024 et est totalement supprimé en 2025. Les ménages doivent désormais supporter une partie des coûts auparavant subventionnés par le gouvernement, et les augmentations de prix de l'électricité sont revenues à 8-10 %.
Mesures pratiques d'économie d'énergie pour la maison : De la "réduction de la consommation" à "l'utilisation des politiques publiques"
Les factures d'électricité restent élevées en hiver, et la consommation des radiateurs électriques est un facteur clé. Pour réduire la consommation énergétique à la source et économiser des centaines d'euros par mois, il est nécessaire de combiner "l'optimisation des pratiques domestiques" et "l'utilisation des politiques publiques françaises" afin de résoudre le problème de la consommation électrique en hiver.
1. Côté maison : Réduire le gaspillage d'énergie en agissant sur 4 détails
Renforcer l'isolation intérieure pour réduire les pertes de chaleur
Fenêtres : Installer des rideaux thermiques et les fermer la nuit peut réduire la perte de chaleur par les fenêtres de 40 % ; poser un film isolant transparent sur les vitres n'affecte pas la lumière naturelle et permet de retenir la chaleur.
Fissures des portes et fenêtres : Utiliser des joints d'étanchéité pour combler les interstices des cadres de portes et de fenêtres afin d'éviter les infiltrations d'air froid (un kit de joints ne coûte que 10-15 € et peut économiser 15 % d'énergie).
Murs / Toits : Pour les logements anciens, il est possible de demander des subventions gouvernementales pour l'ajout d'une isolation, ce qui permet de réduire la consommation d'énergie de 20 à 25 % après les travaux.
Contrôle intelligent de la température pour éviter le sur-chauffage
Norme de température : L'ADEME recommande une température intérieure de 19-20°C dans les pièces de vie et de 16-18°C dans les chambres en hiver. Chaque degré en moins réduit la consommation énergétique du radiateur de 7 %.
Outils : Utiliser un thermostat intelligent pour programmer "15°C en votre absence, et une montée en température une heure avant votre retour", ce qui évite un fonctionnement à haute puissance toute la journée.
Utiliser les tarifs heures pleines/heures creuses pour accumuler la chaleur hors période de pointe
La plupart des offres d'électricité en France (y compris le Tarif Réglementé de Vente - TRV) ont des "tarifs heures pleines/heures creuses" :
Heures creuses : Généralement de 22h00 à 6h00 le lendemain, ainsi que les week-ends et jours fériés. Le prix est d'environ 0,12-0,15€/kWh.
Utilisation : Programmer le radiateur à inertie pour "accumuler automatiquement la chaleur la nuit" et n'utiliser que la chaleur stockée pendant la journée, en évitant le prix élevé de l'électricité aux heures pleines (0,25-0,30€/kWh) de 17h00 à 22h00.
Entretenir régulièrement les appareils pour maintenir leur efficacité
Radiateur à convection : Nettoyer le filtre chaque mois (l'accumulation de poussière peut réduire l'efficacité du chauffage de 10 %).
Radiateur à inertie : Vérifier chaque année le cœur de chauffe (le vieillissement peut réduire l'efficacité de l'accumulation de chaleur, il doit être remplacé au bon moment).
2. Côté énergie : Un kit solaire pour réduire la dépendance à la source
Une fois les travaux d'économie d'énergie réalisés à la maison, le kit solaire peut maximiser ses bénéfices. Qu'il s'agisse d'un système solaire connecté au réseau ou d'un système hybride, il peut fournir de l'électricité propre au foyer, réduisant directement la dépendance des radiateurs vis-à-vis du réseau électrique et, à la source, les dépenses en électricité.
Voici deux solutions recommandées pour les foyers :
Solution 1 : Le kit de base (pour les foyers avec un budget limité ou un besoin essentiel)
Caractéristiques : L'électricité produite est d'abord utilisée pour l'autoconsommation, l'excédent est réinjecté dans le réseau.
Configuration recommandée : EcoFlow STREAM Ultra + 2 panneaux solaires rigides 520 W
Avantages clés :
Installation facile : Montage DIY en 30 minutes, sans électricien professionnel, idéal pour les locataires ou les logements anciens.
Adapté à l'hiver : Indice d'étanchéité et de résistance à la poussière IP65, fonction d'auto-chauffe à des températures aussi basses que -20°C, ne craignant ni la pluie ni la neige en hiver en France.
Stockage flexible : Stockage de base de 1,92 kWh, extensible jusqu'à 11,52 kWh. L'énergie solaire alimente l'appareil pendant la journée, et l'énergie stockée est utilisée pour faire fonctionner le radiateur la nuit.
Scénarios d'utilisation adaptés :
Foyers avec un budget limité et un besoin essentiel : Ceux qui cherchent à réduire en priorité les dépenses en électricité pendant la journée (période de production solaire) pour les radiateurs et autres appareils, sans obligation d'autonomie électrique la nuit.
Résidents dans des zones où le réseau est stable : Où l'approvisionnement en électricité est fiable et les coupures de courant sont rares tout au long de l'année, sans se soucier de l'impact des pannes de courant sur le chauffage en hiver.
EcoFlow STREAM Ultra + 2 panneaux solaires rigides 520 W
Solution 2 : Le kit amélioré (pour les foyers à forte consommation d'énergie ou les grands logements)
Caractéristiques : Grande capacité, adapté aux foyers à forte consommation d'énergie.
Configuration recommandée:EcoFlow STREAM Ultra+STREAM AC Pro+ 4 panneaux solaires rigides 520 W
Avantages clés :
Alimentation à haute puissance : Les 4 panneaux solaires ont une puissance totale de 2080 W, supportant une entrée solaire de 2000 W, ce qui permet d'alimenter simultanément 2 radiateurs de 2000 W.
Extension du stockage : Le stockage de base de 1,92 kWh, couplé au STREAM AC Pro, peut être étendu à 23 kWh, suffisant pour chauffer toute la maison 24 heures sur 24.
Gestion intelligente : L'application permet de définir une "stratégie tarifaire heures pleines/heures creuses", en complétant l'énergie du réseau pendant les heures creuses et en privilégiant l'énergie solaire et le stockage pendant les heures de pointe, ce qui permet de faire des économies supplémentaires.
EcoFlow STREAM Ultra+STREAM AC Pro+ 4 panneaux solaires rigides 520 W
Comprendre le prix de l'électricité en France : La clé pour passer de la facturation passive à la gestion active
En France, le prix de l'électricité n'est pas seulement influencé par les fluctuations du marché, mais est aussi étroitement lié aux politiques gouvernementales. La composition des factures d'électricité implique la production, le transport, la distribution, les taxes et les subventions. Ce mécanisme complexe a un impact direct sur les dépenses des ménages. Comprendre ces mécanismes aide les familles à trouver des moyens d'économiser de l'argent et d'optimiser leurs habitudes de consommation dans le cadre des politiques publiques.
Composition de base du prix de l'électricité
La facture d'électricité des ménages français se compose principalement des trois parties suivantes :
Coût de production et de gros de l'électricité : Représente 30 à 35 % de la facture. C'est le coût de la conversion de différentes sources d'énergie en électricité.
Tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE) : Représente environ 30 % de la facture. C'est le coût d'utilisation des réseaux de transport et de distribution de l'électricité.
Taxes et frais supplémentaires : Représente environ 30 à 35 % de la facture. Il s'agit de coûts additionnels pour soutenir la transition énergétique, notamment :
CSPE:Contribution pour le service public de l'électricité. Elle soutient le développement des énergies renouvelables et les politiques sociales.
CTA:Contribution tarifaire d'acheminement. Elle finance les droits à la retraite du personnel des industries électriques et gazières.
TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) : Appliquée aux coûts de l'énergie et du réseau. Le taux standard est de 20 %, et un taux réduit de 5,5 % s'applique à certaines parties de l'abonnement.
Mécanisme de tarification : Un double système pour s'adapter aux différents besoins des foyers
Pour aider les foyers français à comprendre clairement la logique de la tarification de l'électricité en hiver et à choisir la bonne offre, il faut d'abord se pencher sur le mécanisme de base. Le gouvernement français a adopté un double système combinant le "Tarif Réglementé de Vente" et les "Offres de Marché", complété par des subventions pour stabiliser les prix. Ces deux mécanismes présentent des différences significatives en termes de tarification, de flexibilité, etc. Voici une comparaison détaillée :
Critères de comparaison | Tarif Réglementé de Vente (TRV) | Offres de Marché (OM) |
Entité de tarification | Gouvernement français (approuvé par la CRE) | Fournisseurs d'électricité (comme EDF, Engie) |
Ajustement des prix | Période fixe (janvier/août), augmentation limitée | Fluctuant selon le marché, sans limite fixe, certaines offres ont un "prix fixe" pour une période donnée |
Niveau de prix | Stable et plutôt bas, faible fluctuation | Forte fluctuation, les prix peuvent être bas ou élevés |
Flexibilité du contrat | Clauses standardisées, résiliation avec un préavis de 15 jours seulement | De nombreux types d'offres, certains contrats ont des frais de résiliation |
Foyers adaptés | Consommation stable, recherche de certitude, peu familiarisé avec le marché | Forte consommation, qui peut décaler l'utilisation aux heures creuses, disposé à suivre les évolutions du marché |
Avantages supplémentaires | Aucun, seulement la fourniture de base | Incluant par exemple la location d'équipements économes en énergie, le rachat de l'excédent d'électricité, etc. |
Risque | Très faible (réglementé par le gouvernement) | Plus élevé (influencé par la fluctuation du marché) |
Politiques de subventions gouvernementales :
Chèque énergie :
Objectif : Une aide financière spécifique pour soulager les foyers à faible revenu du coût de l'énergie.
Montant de la subvention : De 48 à 277 € par an, calculé en fonction du nombre de personnes dans le foyer et du revenu fiscal de référence (RFR) de l'année précédente.
Demande et utilisation :
Conditions d'éligibilité : Résident français, avec une preuve de résidence principale, dont le RFR de l'année précédente est inférieur au seuil de revenu faible défini par le gouvernement (par exemple, ≤ 11 000 € par unité de consommation pour une personne seule) ;
Mode d'attribution : Aucune démarche n'est nécessaire. L'administration fiscale identifie automatiquement les bénéficiaires sur la base des données de revenus et envoie régulièrement le chèque aux foyers éligibles chaque année.
Utilisation : Peut être utilisé pour payer directement les factures d'électricité, de gaz ou de fioul, mais pas pour les travaux de rénovation énergétique.
Mécanismes de Certificats d'Économie d'Énergie (MaPrimeRénov' et CEE) :
Objectif : Encourager, via des aides financières, les ménages à améliorer l'efficacité énergétique de leurs logements et à remplacer les équipements par des modèles plus performants, afin de réduire la consommation d'électricité à la source.
Projets éligibles : Couvrent les besoins fondamentaux des ménages en matière d'économie d'énergie, notamment :
Isolation du bâtiment : Isolation des murs extérieurs / toitures, remplacement des fenêtres par du double vitrage ;
Rénovation des équipements : Installation de pompes à chaleur, de chaudières électriques à haute performance, de systèmes solaires, d'éclairage LED ;
Scénarios professionnels : Équipements économes en énergie pour les cuisines commerciales, rénovation de l'éclairage pour les usines / magasins (les particuliers peuvent demander les deux premières catégories).
Processus de demande :
Avant les travaux : Contacter une entreprise qualifiée (comme un installateur certifié RGE) pour vérifier si le projet est conforme aux normes CEE.
Signature du contrat : Signer le contrat CEE avant le début des travaux (étape cruciale, sans quoi aucune subvention ne pourra être demandée).
Réception des travaux : Après l'achèvement des travaux, soumettre les factures, les photos des travaux et le certificat de réception.
Réception de la subvention : Après validation du dossier, la subvention est versée sous forme de "remboursement, déduction sur la facture ou réduction sur les matériaux", pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros.
Astuces pour les résidents : De "choisir la bonne offre" à "bien utiliser les politiques publiques"
Les foyers peuvent réduire davantage leurs factures en combinant les mécanismes de tarification et les subventions par le biais d'une "sélection active + une utilisation judicieuse" :
Bien utiliser le tarif "heures pleines/heures creuses" (Tarif réglementé) : Le tarif réglementé propose deux options : un "prix unique" toute la journée et un tarif "heures pleines/heures creuses". Pendant les "heures creuses", généralement de 22h00 à 6h00 et le week-end, le prix de l'électricité est plus bas. En hiver, vous pouvez ajuster les horaires d'utilisation des radiateurs et des chauffe-eau pour décaler la consommation et économiser environ 30 % sur les coûts.
Choisir la bonne offre de marché : Si votre consommation est stable et que vous ne voulez pas vous compliquer la vie, choisissez le tarif réglementé. Si votre consommation est importante et que vous pouvez la décaler, optez pour une "offre heures pleines/heures creuses" du marché. Après l'installation de panneaux solaires, privilégiez les offres de marché qui permettent le "rachat de l'excédent".
Ne pas oublier les demandes de subvention : Les foyers à faible revenu doivent vérifier s'ils ont reçu le chèque énergie. Si vous prévoyez des travaux de rénovation, contactez d'abord un organisme certifié CEE pour ne pas manquer les subventions en raison d'une "procédure oubliée".
Utiliser des comparateurs : Si vous envisagez une offre de marché, vous pouvez utiliser des sites de comparaison officiels tels que energie-info.fr pour comparer visuellement les prix et les services supplémentaires des différents fournisseurs et choisir l'option offrant le meilleur rapport qualité-prix.
Tendances futures des prix de l'électricité
Les défis à venir :
Augmentation des prix, forte pression sur la consommation : Le développement à grande échelle des énergies renouvelables (éolien, solaire) nécessite des investissements massifs dans la modernisation des réseaux et les installations de stockage d'énergie. Ces coûts sociaux seront répercutés sur les ménages.
Impact sur l'utilisateur : Augmentation des factures d'électricité des foyers, transition vers des modes de production d'énergie renouvelable.
Recommandation : Adopter l'indépendance énergétique, investir dans le solaire et le stockage, et entreprendre des travaux de rénovation énergétique du logement.
Fin des avantages de l'énergie nucléaire : Le vieillissement des équipements nucléaires et les basses températures hivernales peuvent réduire la puissance de production d'électricité.
Impact sur l'utilisateur : Augmentation de la consommation électrique en hiver, plus d'attention aux tarifs dynamiques.
Recommandation : Optimiser les habitudes de consommation, s'adapter aux tarifs dynamiques et tirer pleinement parti des prix bas de l'électricité pendant les heures creuses.
Connexion au marché européen : Le prix de l'électricité en France est lié aux prix de l'énergie en Europe, comme le gaz naturel. Les chocs externes tels que les crises géopolitiques se répercutent directement sur les consommateurs.
Impact sur l'utilisateur : Forte fluctuation du marché, entraînant une instabilité des prix de l'électricité.
Recommandation : Optimiser la consommation électrique du foyer, utiliser activement l'énergie solaire pour la production d'électricité afin de réduire l'impact des fluctuations du prix du réseau.
Conclusion
Le chauffage en hiver est une nécessité en France, mais le radiateur électrique, en tant qu'appareil à forte consommation d'énergie, est la principale cause de l'envolée des factures d'électricité des ménages. L'analyse présentée dans cet article montre qu'un contrôle efficace de la consommation d'un radiateur électrique nécessite une double stratégie combinant des "mesures d'économie d'énergie à la maison" et "l'utilisation des politiques publiques et des solutions technologiques".
Foire aux questions
Est-ce qu'un radiateur électrique consomme beaucoup d'électricité ?
Bien que les radiateurs électriques soient des appareils à forte consommation d'énergie, leur consommation dépend principalement de leur puissance et du temps d'utilisation quotidien. La consommation mensuelle varie de 120 kWh à 480 kWh. Maintenir une température intérieure stable peut également contribuer à réduire la consommation d'électricité.
Quels sont les inconvénients des radiateurs électriques ?
Haute consommation énergétique et facture d'électricité élevée : Ce sont généralement des appareils à haute puissance (la puissance principale est de 1000 à 2500 W) et fonctionnent souvent en mode de chauffage instantané "allumer et chauffer", ce qui nécessite un fonctionnement prolongé.
Zone de chauffage limitée et température ambiante inégale : La température chute brusquement en dehors de la zone de rayonnement, ce qui peut créer une sensation de "chaleur localisée et de froid général". Ils ne sont pas adaptés aux grands espaces.
Assèche l'air et affecte le confort : Le chauffage se fait en chauffant l'air, ce qui accélère l'évaporation de l'humidité intérieure, entraînant une diminution de l'humidité de l'air.
Quelle est la consommation électrique moyenne d'un chauffage de maison ?
Le niveau de consommation énergétique du chauffage électrique d'une maison dépend principalement de la performance de l'isolation du bâtiment et de la surface à chauffer. En prenant comme référence la consommation annuelle moyenne par mètre carré (calculée à 110 kWh par mètre carré et par an, en tenant compte du nombre d'occupants et de la qualité de l'isolation), la consommation estimée pour différentes surfaces de logement est la suivante :
Pour un logement de 70 m² : La consommation se situe entre 5 000 et 7 200 kWh.
Pour un logement de 100 m² : La consommation se situe entre 9 350 et 13 650 kWh.
Pour un logement de 120 m² : La consommation se situe entre 11 220 et 16 380 kWh.
Pour un logement de 200 m² : La consommation se situe entre 18 700 et 27 300 kWh.